Dans cette interview, nous vous proposons de découvrir le témoignage de Marylise Hage, Conseillère Principale d’Education et professeure référente en charge du Grand Oral et Fadi Hawa, professeur documentaliste au Collège Protestant Français de Beyrouth sur leur utilisation d’Europresse avec leurs élèves dans la préparation du Grand Oral.
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Pouvez-vous nous parler un peu de votre expérience ? Quel a été votre parcours ?
Je m’appelle Marylise HAGE, je suis conseillère principale d’éducation. J’ai une formation de littérature française, j’étais professeure de lettre avant de devenir CPE il y a 6 ans. Depuis l’année dernière je suis également professeure référente responsable du Grand Oral pour les élèves de terminale qui sont au nombre de 96 cette année.
Je suis Fadi HAWA, j’étais également professeur de lettres et j’ai choisi en 2009 de devenir professeur documentaliste. J’ai fait ce choix par passion pour le livre, de la lecture, et surtout aider les élèves à faire leur recherche, à s’orienter en analysant, en lisant, et en découvrant les informations par les médias, les réseaux sociaux et les ressources numériques.
Comment en êtes-vous venu à utiliser Europresse avec vos élèves ? Pouvez-vous nous donner des exemples ?
Le Centre de Connaissance et de Culture est abonné à Europresse depuis 7 ans. Europresse, constitue une ressource numérique d’information et de culture générale très importante pour nos élèves. Depuis les dernières réformes et l’arrivée du Grand Oral la plateforme commence à intéresser tout particulièrement les élèves de terminale.
Dans notre établissement Europresse est accessible à tous les élèves de la classe de la 6e à la terminale, aux enseignants et au personnel administratif. Au niveau de l’approche pédagogique nous avons opté pour un processus évolutif. Dans le sens où on commence par le « quoi ». Qu’est-ce que Europresse peut fournir comme connaissance, comme information ? Ensuite le « comment. » Et là, on aborde l’argumentation, la persuasion, et après on termine par le « pourquoi ». C’est à dire quel est le message ? Qu’est-ce qu’on veut faire avec ?
Dès la 6e, on encourage les élèves à consulter Europresse dans des cadres un peu plus ludiques. Par exemple, de nombreux élèves viennent consulter l’Equipe pour se familiariser avec la plateforme. A partir de la 4e / 3e, on commence à travailler avec des articles qui abordent l’argumentation. Comment persuader ? Comment convaincre ? Quelle est la différence entre les 2 ?
A partir de la 2nde, là on commence vraiment à utiliser Europresse comme ressource numérique, qui prépare au Grand Oral. Par exemple, on travaille cela dans un cadre d’émulation, on fait une sorte de concours pour le meilleur analyste ou le meilleur critique de presse. Il y a des départements qui participent avec nous avec beaucoup d’enthousiasme, notamment le département d’Histoire Géographie et celui des Sciences Economiques et Sociales. C’est avec ces professeurs que l’on commence à leur montrer comment faire la passerelle et grappiller des informations qui ont rapport de près ou de loin, avec la problématique posée.
Vous utilisez Europresse pour aider vos élèves à la préparation du Grand Oral, pouvez-vous nous en dire plus ?
Pour le Grand Oral j’utilise Europresse à 2 moments différents de l’année.
En début d’année, les élèves ne savent pas encore quel est le sujet qu’ils vont traiter.
Je n’ai pas besoin de présenter Europresse puisqu’ils ont déjà travaillé en amont avec Monsieur HAWA et leurs professeurs dès le secondaire, pour savoir utiliser la plateforme.
Je commence avec eux par une activité que j’ai baptisé la “présentation d’actualité”. Les élèves utilisent une plateforme annexe par exemple les comptes Instagram des principaux magazines qu’on retrouve sur Europresse comme Le Monde, Sciences et Vie Junior, Sciences et Avenir. Pour le petit devoir que je leur donne à faire, ils doivent repérer une actualité intéressante sur les pages que je leur ai données. Une fois qu’ils trouvent l’article qui les intéresse, ils vont sur Europresse pour lire l’intégralité de l’article. Ils viennent ensuite le présenter en classe en 5 minutes. On commence bien sûr avec les informations sur la source comme la date, la nature, l’auteur, ensuite une reformulation du contenu et une conclusion qui comporte l’intérêt personnel par rapport à cet article en particulier, que ce soit en lien avec sa spécialité ou ses intérêts personnels.
C’est comme ça que nous allons commencer après à trouver des liens entre ces articles qui les intéressent et leur spécialité pour commencer à cogiter sur si cela peut correspondre à un sujet de Grand Oral ou pas.
Ensuite, une fois les questions formulées, je les renvoie sur Europresse pour effectuer des recherches en bonne et due forme. On utilise alors la plateforme pour effectuer des recherches et aller dans les archives, dépendamment de leur sujet. Cette partie arrive un peu plus tard dans l’année quand leurs sujets sont confirmés.
Ils ont également 1h d’expression orale toutes les quinzaines, pendant lesquelles je profite également pour faire le parallèle entre la soutenance du Grand Oral et les soutenances de mémoire ou à l’université qu’ils seront peut-être amenés à effectuer. Je leur explique l’importance de ce type de travail tout en les formant aussi à l’expression non verbale, la gestuelle. On couvre ainsi tous les aspects pour faire une bonne présentation orale. Tout ce travail est bien sûr réalisé en partenariat avec les professeurs de spécialité.
Qu'est-ce que vous préférez dans Europresse dans l’accompagnement de vos élèves au Grand Oral ?
Ce que j’aime dans Europresse c’est le fait que l’on puisse faire des recherches qui sont plus ou moins ciblées avec des résultats qui sont assez bien ordonnés. Cela leur permet de filtrer pour retrouver exactement ce dont ils ont besoin.
Pour ma part, ce que j’apprécie le plus ce sont les graphiques et tout ce qui est contenu audiovisuel servi et fourni par Europresse. Ces formats sont formidables comme aide au compte rendu parce que cela apprend aux élèves comment exprimer, étudier, analyser des informations. Et j’ajouterai aussi ce que vient de dire Marylise, c’est à dire le filtrage, parce qu‘avec l‘infobésité, et les dizaines de milliers d’informations disponibles, le filtrage est essentiel en employant les bons mots clés.
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